Dans un monde qui fait de la dématérialisation des supports un graal ultime, l’industrie de l’édition me convient encore. A l’artisanat de l’écrivain, elle permet la diffusion de masse, les tirages confidentiels ou confortables qui offrent à l’auteur ce réseau d’amis qui forme le peuple des lecteurs, Ces « ouvrophages » ou peut-être « ouvropages » qui dévorent les livres. Mais qui dit industrie, dit marché, dit publicité, dit marketing, dit flux…
Rentrée littéraire, offres de Noël, rentrée de janvier, livres de l’été abondent donc en must have, turn pagers et autres best-sellers… On a du mal à suivre. La lecture ce n’est pas la dictature, fut-ce celle du marché, ce n’est pas non plus l’instant, c’est du temps. Un moment qui se soustrait aussi à la pression de l’actualité littéraire.
Ces « Notes de lecture » parlent donc de ces livres en piles plus ou moins récents dont la sortie a parfois pu être orchestrée à coups d’adjectifs puisés dans la critique. Alors oui sans doute on trouvera ici ou là des livres qui ont été jugés « passionnant » ou « indispensable », un roman policier ou d’espionnage qui aura été considéré comme « palpitant », « implacable » ou « d’une puissance infernale » ou que sais-je encore ?
Comme aux autres entrées de ce sites, on butera donc sur des choix toujours subjectifs, aléatoires et vagabondes.